Sophia Straw -validée-

I - IDENTITÉ

• Nom : Straw
• Prénom(s) : Sophia
• Nom de Magicien : Afterglow
• Age : 17ans
• Sexe : Féminin
• Classe : 3° cycle – Classe A
• Signe Astrologique : Verseau
• Lieu de Naissance : Colombie-Britannique, Canada


II - PERSONNALITE

• Caractère : Quand on la rencontre, on a l’impression qu’elle est au-dessus de tout. En fait, c’est une jeune fille désillusionnée du reste du monde. Elle préfère rester seule que de devoir supporter la présence des autres et elle ne fait rien pour le cacher. C’est pourquoi la plus part des gens gardent leur distance vis-à-vis d’elle. Pour elle, la majorité du monde est futile et inintéressante. Il n’est guère courant qu’elle rencontre quelqu’un qui, selon elle, mérite son attention et même lorsque cela arrive, son attitude ne diffère pas, excepté un petit sourire en coin.

Et si on tente de l’approcher tout de même, tout dépendant de son humeur, soit elle vous ignorera, soit elle se jouera de vous. Par pur plaisir, elle adore mentir et raconter des salades. Et surtout, elle est très fière d’elle lorsqu’elle réussi à particulièrement berner quelqu’un. Elle ment si bien qu'il lui arrive de croire elle-même ce qu'elle dit.

En toutes autres circonstances, Sophia est une fille silencieuse. Quand elle ne ment pas, ne jure ou ne chante pas pour elle-même, rarement un son sort de sa bouche. Elle rit plus souvent qu’elle ne parle. Mais c’est soit un rire sarcastique, soit un rire cruel. Car ce qui provoque le plus souvent ces rires c’est de voir quelqu’un se blesser bêtement.

Finalement, elle est dédaigneuse, a un vocabulaire très imagé, fait plus que souvent mauvaise impression et y prend un plaisir personnel. Elle reste stoïque devant les autres, mais lorsqu’elle ce sait seule, il lui arrive souvent d’exploser. Elle peut alors crier, devenir très violente, dire des insanités et détruire ce qui lui tombe sous la main. Tout et rien cause ses pertes de contrôle, mais une chose est sure, cela n’arrive jamais en publique.

• Ce qu'il aime : Elle n’aime que très peu de choses, surtout venant des autres personnes. Mais elle respecte les musiciens doués car elle adore la musique. Elle aime mentir, sans vouloir répéter. Elle apprécie les températures extérieures, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il fasse chaud à en fondre, elle préfère être à l’extérieure qu’à l’intérieure.. Elle adore par-dessus tout la mer. Ayant grandit les pieds dans l’océan pacifique, c’est à l’eau qu’elle se sent le mieux! Sinon, elle se fout pas mal du reste de ce qui attrait à la nature. Il arrive par contre qu’elle aime les animaux. Mais pas toujours.

Légère précision, Sophia a un jour décidé de ne plus souffler mot. Cela dura plutôt longtemps et, simplement parce qu'elle en eu envie, elle s'est remise à parler (Voir histoire). Sa langue maternelle est le fraçais, mais elle parle courament l'anglais, se débrouille en español et connait les bases de l'allemand. Les langues, étant une partie de la musique, l'interesse beaucoup.

• Ce qu'il n'aime pas : Contrairement à ce qu’elle aime, il y a beaucoup de chose qu’elle n’aime pas. Elle déteste le sport, les voix criardes, ceux qui chantent sans savoir chanter, ce qui ce mange et qui est vert, être malade, être enfermée dans une pièce, avoir les jambes engourdies même si cela lui arrive souvent car elle ne peut pas s’empêcher de s’asseoir n’importe comment. Elle n'aime pas, aussi, les surprises, qu'on lui tienne tête, étudier. Elle est l'une des plus faible de la classe A, parce qu'elle ne prend jamais la peine d'étudier ce qu'elle n'aime pas.

Pour ce qui des autres personnes, elles ne les déteste pas tous, pas encore tout-à-fait. C'est plutôt qu'elle trouve la majorité embêtante et inintéressante. Surtout les adultes. Les enfants, tout dépendant comment ils sont, la dérange quand même moins. Il peut même lui arrivé d'en aprécier.


III - PHYSIQUE

• Apparence : Sophia n’a physiquement rien d’extraordinaire, mais elle est jolie. Ses cheveux sont brun, coupé en une légère diagonale à la base du cou. Sa peau est d’un pèche pale, ses lèvres sont d’une teinte rosée, mais ces yeux sont violets, allant parfois vers le gris. Elle est avantageusement proportionnée. Plutôt grande, mince, ayant quand même suffisamment de courbes à son gout. Elle est plaisante à regarder. Elle-même le pense, mais elle regrette qu’on s’intéresse à elle à cause de cela.

• Style vestimentaire : Sophia s’habille le plus simplement du monde. Jeans, camisole, avec une veste par-dessus. C’est un bon résumé. Elle porte le plus souvent du blanc, du noir, du rouge et du bleu. Mais c’est inconsciemment que ces couleurs reviennent plus que d'autres. Elle n'aime pas les bijoux, mais elle porte toujour un ou deux 'poignets éponge' en plus de son sifflet. Sinon, ce qu’elle porte de plus 'arrangé', c’est son uniforme.

• Signe particulier : Elle est tatouée dans le haut du dos, mais ce n’est pas son OTM. Elle s’est fait tatoué seulement parce qu’elle en avait envie. C’est un poème, voici ce qu’il dit :
« Verse sphinge
tes larmes dans mon délire
pousse avec des fleurs dans mon attente
parce que le salut célèbre
le jaillissement du néant

Verse sphinge
la paix de tes cheveux de pierre
dans mon sang enragé »
(Extrait d’un poème d’Alejandra Pizarnik)
• Taille : 170cm
• Poids : 49kg


IV - MAGIE

• Type de magicien : Équipement, il en fallait au moins une.
• OTM : Il s’agit d’un petit sifflet qu’elle porte accrocher à son poignet.
• Magie élémentaire: Eau
• Compétence : Télékinésie

V - BIOGRAPHIE

• Famille : Son père se nommait Benjamin Miller et sa mère, Fiona Straw. Ils n’étaient pas mariés et Sophia prit le nom de sa mère lorsqu’elle emménagea chez sa grand-mère.

• Passé :

L’horizon

C’est sur une île en Indonésie qu’ils se sont rencontrés. Ce n’était pas le fruit du hasard que deux océanographes se rencontrent là-bas. Elle s’y était précipitée lorsqu’elle avait su qu’il y logeait depuis six semaines. Elle espérait qu’il n’allait pas décider de reprendre le large avant qu’elle ne puisse mettre pied à terre, encore une fois. Il lui avait déjà fait le coup trois fois. Bien sur, il faisait exprès. Dès qu’il voyait l’ombre flou de son petit yacht usé par de nombreuses années à la flotte et pour lequel elle avait du emprunter et épargner d'aussi nombreuses années se dessiner à l’horizon, il repartait. De toute façon, il ne restait rarement plus de deux mois au même endroit. Elle devait user de toute sa cervelle pour le retrouver chaque fois qu’il lui échappait. Maintes raisons l’avaient entrainée dans cette folle poursuite. Il était connu, apprécié, avait beaucoup de contacts et il ne voulait pas la rencontrer. Personne ne l’aidait dans ses recherches, selon ses vœux à lui, et tout ce qu’elle savait de lui venait de ses journaux de bord publiés et de la presse. Elle commençait à trouver se jeu ridicule et enfantin. Était-il tant que ça décider à ne pas la rencontrer? Il allait plutôt fort! Elle savait qu’elle aussi avait un peu exagéré au début, mais elle avait un but et comptait bien l’atteindre.



Il faisait diablement chaud cette nuit là. Puisqu’il était partit pêcher dès 6h le matin précédent avec les hommes du village ou il logeait, il était épuisé lorsqu’il rentra à sa maisonnette en bois. C’était ce qui se faisait de plus chic dans se village et cela lui suffisait amplement. Il se laissa tomber sur sa paillasse, étendu sur le dos, regardant les nombreuses étoiles par sa fenêtre. Même aussi fatigué, la chaleur l’empêcha de dormir durant deux heures et il était 3h du matin lorsque le sommeil le gagna finalement.

Il se réveilla vers 8h, s’étira deux bonnes minutes et sauta d’un bond de sa couchette. Il avait tant l’habitude des nuits courtes que cinq heures de sommeil lui paraissaient maintenant normales. Il enfila une paire de jeans qui traînait et sortit prendre un peu l’air. Il vit l’horizon et su d’un coup d’œil qu’un cyclone se préparait. Il arriverait sur la côte de Sophia Louisa dans quatre heures, cinq, maximum. Et ce serait une forte tempête tropicale.

« L’ordinateur de mon yacht lui donne 6 heures pour toucher la côte.. Je suis quand même arrivée juste à temps. »

Benjamin poussa un crie à réveiller les morts. Jamais il n’avait remarqué qu’une jeune femme était assis sur sa chaise, à tout juste deux mètres de la porte et de lui-même. Reprenant contenance, il lui lança un regard meurtrier, devinant tout de suite qui elle était. Elle l’avait finalement rattrapé! Celle qui l’avait harcelé sans vergogne pour qu’il la prenne sous son aile, sur son bateau et la laisse fouiller dans ses recherches. Elle disait vouloir apprendre de lui, du meilleur, ce qui était bien vrai! ..Mais jamais il n’accepterait!

-Votre ordinateur se trompe. Ce sera dans 4 ou 5 heures gros max. Et dès qu’elle sera passée, vous rentrerez chez-vous. En attendant vous feriez mieux de vous assurée que votre pauvre yacht ne sera pas plus amoché qu'il l'est maintenant. Ensuite, je vous conseil de demander l’hospitalité d’un villageois pour quelques heures. Aurevoir.



Il retourna à l’intérieur comme si de rien n’était. Elle ne réagit pas. Il ne pourrait pas se sauver cette fois. Elle sourit à cette idée et suivit son conseil. Elle déplaça son yacht de façon à ce que les vents forts ne puissent l’abimer, ou alors très peu. Elle revint une heure plus tard à la maisonnette et cogna avec vigueur sur la porte. Il finit par lui ouvrir.

« Écoutez-moi b.. »

« Boujour, je me nomme Fiona. Une tempête tropicale s’annonce et je n’ai nul part ou m’abriter. Pourrais-je vous demandez l’hospitalité pour quelques heures? »

Elle sourit. Elle essayait d’être gentille. Pour atteindre son but, elle pouvait bien faire cela. Et ce même si elle n’aimait pas l’homme qui se tenait devant elle. Non, elle n’appréciait pas celui qu’il était, mais ce qu’il faisait la fascinait. Cela ne l’empêcha tout de même pas de le trouver particulièrement beau et d’être déçue qu’il ait enfilé un t-shirt.



Il laissa poindre un sourire lui aussi. Et 3 heures plus tard, la tempête les frappait.

Le Pacifique

Cinq ans plus tard. Benjamin et Fiona avaient respectueusement 35 et 32 ans. Ils étaient adultes, en contrôle de leurs moyens et passionnément épris l’un de l’autre. Benjamin Miller, encore plus populaire qu’il ne l’avait été, était, entre autre, devenu commandant de l’Haliade, un navire océanographique. Il était utilisé par un groupe de quatre scientifiques, dont faisait partie Benjamin, Fiona Straw, puis, Luc Leberger et William Vaillancourt, deux québécois et aussi deux amis. Ils se spécialisaient à la faune et la flore de l’océan Pacifique, mais avaient réalisé plusieurs voyages sur les différents océans et les nombreuses mers du monde.



Il n’était pas plus de 5h du matin et, ils dormaient paisiblement dans leur cabine. La porte s’entrouvrit à peine, puis plus rien durant deux minutes. L’ouverture s’élargie enfin et une petite forme se faufila à l’intérieur en prenant bien soin de refermer la porte, sans bruit. Elle attendit que sa vue s’habitue à l’obscurité et fit de petit pas incertains vers le lit. Elle s’arrêta à mi-chemin pour fixer l’obscurité totale sous le lit. Elle prit une grande respiration, courut et sauta sur le lit en criant.

En deux temps, trois mouvements, Benjamin se jeta hors du lit, attrapa le poignard richement ornémenté qui était planté sur la table de nuit et fut près à se battre. Sophia, elle, se réveilla en un crie, se redressa et fixa la petite fille roulée en une petite boule de pyjama bleu qui lui écrasait douloureusement les jambes.

« Sophia!.. »

Elle se retourna vers benjamin, avisant tout de suite le poignard.

« Ben, tu sais que j’apprécie que tu ais échangé le pistolet contre un couteau suite à ma demande.. Mais, vois-tu, là encore.. J’ai des doutes.. »

Elle prit la jeune fille de 3 ans dans ses bras pour la réconforter. Benjamin, maintenant bien réveillé aussi, se pencha vers le lit et observa sa fille. Pas de doute, c’était bien la sienne. Nul ne pouvait nié qu’elle avait ses yeux. Il lui caressa doucement le sommet de sa tête. La petite releva la tête, regarda sa mère, puis son père et sourit. Rien de mieux que des parents aimant pour faire disparaître les cauchemars et les monstres.

Il alla ouvrir les rideaux, laissant entrer la douce lumière de l’aube dans la pièce. L’Haliade était un grand bateau. La plus part des chambres n’était donc pas ensevelies sous l’eau et bénéficiaient de la lumière naturelle du jour.

« Tant qu’à être tous levés, que diriez-vous d’aller faire trempette mes demoiselles? »

Ils étaient encrés non loin de la côte britano-colombienne. L’eau était particulièrement chaude en ce mois de l’année.

« Ooooooooooooooo..oui!! »

Sans donner l’occasion à sa mère de protester, la petite Sophia se rua hors du lit et sortie de la chambre moins silencieusement qu’elle n’y était entrée. Ses deux parents se regardèrent. Ils l’entendaient distinctement farfouiller dans sa chambre à la recherche de son costume de bain tant elle faisait du bruit. Ils rirent.



Sophia savait flotter à 3 ans et apprit à nager à 5 ans. C’est à cet âge qu’elle reçut son OTM. Bien sur, pour elle ce n’était tout d’abord qu’un sifflet et ce, même s’il avait une signification particulière.

Elle commençait tout juste à nager et elle avait du mal à parfaitement coordonner ses mouvements. Elle pratiquait aussi souvent qu’elle le pouvait. Elle était tant concentrée à la tache qu’elle ne remarqua pas qu’elle s’éloignait du pneumatique hors-bord dans lequel reposaient ses parents. Un courant froid l’avait emporter à plusieurs dizaines de mettre avec lui. Elle voulu crier, mais de panique, l’eau s’engouffra dans sa bouche. Elle tentait tant bien que mal de se calmer, maitriser sa peur et de relevé avec succès cette épreuve. Elle y arrivait finalement quand un bras solide lui enserra la taille et la ramena sans attendre dans le hors-bord. Fiona se jeta sur elle et l’enveloppa d’une longue serviette. Elle la frictionna vigoureusement tout en la réprimandant, mais Sophia l’avait bien vue essuyer une larme. Son père se pencha alors vers elle, la mine sévère. Il était tellement essoufflé que son sermon fut saccadé par sa bruyante respiration.

« Ma chérie.., à l’avenir.., je préfèrerais.. que... tu ais toujours cela.. à porter de main! Mais ne l’utilise.. qu’en cas d’urgence!»

Il lui tenait un simple petit sifflet bleu entre le pouce et l’index. La petite hocha la tête, alors il coupa avec ses dents un morceau de ficelle d’une bobine qui trainait dans le hors-bord, l’y enfila le sifflet et attacha le tout au poignet de sa fille.

La tempête

À partir de ce jour, Sophia se sentit toujours en sécurité quand elle allait à l’eau. Elle mettait cela sur le compte de la certitude que son père la secouerait si elle sifflait. Certains évènements anodins troublèrent son quotidien. Il lui arrivait souvent de se réveiller la nuit, trempée d’eau froide. Les petits courants lui étaient maintenant toujours favorable lorsqu’elle nageait, lui permettant de nager plus rapidement. Elle devenait fichtrement douée.

Fiona, elle, avait apprit à se fier à ce qu’elle voyait plutôt que ce que l’ordinateur lui disait, c'est pourquoi elle sut rapidement deviner de l’approche d’une violente tempête. Ils revenaient d’un long voyage de recherche dans le Canal du Mozambique, qui sépare la Mozambique à l’île de Madagascar et se dirigeaient vers l’Argentine, faire escale puis retourner en Colombie-Britannique. Fiona, retrouvant partiellement ses vielles habitudes, Luc et William furent hypnotisé par l’écran sur lequel on pouvait suivre l’évolution de la tempête. Benjamin préféra allez voir de ses propres yeux sur le pont. Et Sophia jouait dans la pièce dans laquelle sa mère et ses faux oncles observaient le croissement de la tempête, notaient sa vitesse et évaluaient sa force.



La tempête les toucha une heure et demi plus tard. On aurait dit qu’elle était animée d’une rage meurtrière. Benjamin avait depuis longtemps pris place devant le gouvernail, Luc et William le rejoignirent. Fiona emmena sa fille dans leur cabine, décidant que son rôle de mère primait sur ses recherches. Néanmoins, elle avait tout de même envie d’aller voir comment cela se passait. Elles étaient pas mal secouées dans leur chambre. Sophia était plutôt calme, ayant déjà connu plusieurs tempêtes. De toute façon, à 8 ans, on a peur de rien.

Si bien que lorsque sa mère se fracassa la tête contre le lit et s’évanouit, Sophia entreprit d’ouvrir la fenêtre pour siffler son père. Ce n’était pas si fou dans sa petite tête, puisque la chambre était tout près de la cabine du gouvernail, mais que la seule façon d’y aller était de passé par le pont et que le pont était beaucoup trop dangereux lorsque la mer et les vents se déchainent. Seulement, la gamine fut aspiré à l’extérieur à travers la fenêtre de la chambre tant les vents étaient violents. Elle tomba sur un des ponts inférieurs. Une chute de deux mètres. Elle avait mal, mais elle était consciente. Une vague déferla sur elle tandis qu’elle s’accrochait à la corniche. Elle glissa le sifflet entre les lèvres et un son strident en sortie. Du moins, à son oreille. Le vent empêchait tout bruit de se faire entendre à plus de 3 mètres.

Au gouvernail, c’était maintenant le second et Luc qui se battait contre la tempête. Habité d’un mauvais pressentiment, Benjamin leur avant demander de se débrouiller deux minutes. Malheureusement, une bourrasque des plus violentes les frappa en plein fouet et ils entrèrent en collision avec l’un des rares récifs de coraux situé près de l’Argentine. Benjamin qui tournait la poigné de sa cabine fut projeté contre le mur. Fiona roula à travers la cabine et se cogna maintes fois. Sophia bascula par-dessus la corniche.

Elle siffla, mais son père ne vint pas.

Le silence

L’Haliade fit naufrage et Sophia fut la seule survivante. C’est ce qui lui fit réaliser qu’elle possédait certains pouvoirs. Jamais plus elle n'utilisa son sifflet, mais elle le gardait tout de même toujours sur elle quand elle comprit, plus tard, qu'il était son OTM.



Elle fut recueillit par la mère de Fiona, une vielle dame aigri, sévère et désenchantée de la race humaine qui reconnut sa magie comme un don, un talent et s’employa à le lui faire perfectionner. Si bien que lorsqu’elle eu l’âge, elle l’envoya à Moondust avec l’argent hérité de sa défunte mère. Elles habitaient la Colombie-Britannique, la maison bien encrée au sol cette fois, mais toujours à proximité du Pacifique. Le voyage étant coûteux, Sophia n’avait pas revue sa grand-mère depuis son entrée à Moondust, mais cette dernière payait son insciption à chaque année.

Sophia changea du tout au tout. Sa grand-mère avait été exemplaire dans sa manière de traité avec la magie de la jeune fille. Mais tous les livres, tous les enseignements, toutes les morales du monde ne peuvent combler le vide laissé par l'abscende de joie, de jeux, d’amour et d’amitié.

Sophia s’enferma dans un mutisme permanent et durant sa première année à Moodust, à l’âge de 13 ans, elle ne parla à personne. Sa grand-mère ne répondant jamais à leurs messages, le personnel enseignants, la direction et les autres élèves assumèrent qu’elle était muette et qu’elle n’avait jamais appris le langage des signes. On le lui offrit d’ailleurs, mais elle refusa d’un signe de tête.

Pendant cette année ou elle n’avait fait qu’écouter, Sophia apprit beaucoup sur tout ce qui l’entourait et se forgea sa propre personnalité et ses opinions, souvent divergentes de celles des autres avec le temps. Dans sa deuxième année, elle prit la parole, en classe, pour la première fois depuis longtemps.



Elle regardait par la fenêtre la pluie tomber en trombe durant un cour d’étude de la magie. Elle avait horriblement envie de sortir et de se laisser tremper par la pluie quand le professeur, Stephen River, lui posa une question.

« Mademoiselle Straw, [..] ? »

Elle ne s’aperçut pas qu’il s’adressait à elle et il reprit la parole.

« Mademoiselle Straw, pourrais-je vous demandez de vous tournez vers le devant de la classe, de manière à mieux pouvoir écoutez lors de mon cour? »

Il sourit, sa remarque n’avait rien de méchant. Mais Sophia n’avait simplement pas envie d’être là et l’a formulé d’une voix hésitante, mais forte.

« Euh.. N..non. »

Tous les spectateurs furent bouche-bée et ils l’a regardèrent ramasser les effets et quitter le cour sans plus de cérémonie. Elle sortit de l’école et sentit enfin la pluie tomber sur elle. Elle sourit, le visage vers le ciel.

Sa réputation actuelle se forgea depuis cette journée pluvieuse. Et là voilà qui revient, d'on ne sait d'ou, des vacances pour une troisième année.


VI - QUESTIONS

• Comment avez-vous connu le Forum? : Sur un forum de pub

• Qu'est-ce qui vous a incité à vous inscrire? : Hahah, je suis vraiment difficile quand je choisi mes forums. En gros, le design est génial (bravo en passant), l’histoire est intéressante et il y a peu d’inscrit. C’est important parce que j’aime commencer au tout début pour tout pouvoir lire au fur et à mesure que ça se construit.

• Que suggérez-vous pour l’améliorer ? : Il n’y a qu’une seule chose qui me chicotte à date. Au sujet de l’empathie comme compétence, plusieurs personnes l’ont déjà choisit, normal, c’est très intéressant, mais ça va devenir fou si le nombre augmente encore! Je dis pas ça seulement parce que mon personnage aime mentir, mais tout le monde va pouvoir savoir quand on ment, comment on se sent, et tout le tralala.. Cette compétence devrait être un peu plus rare, non? Ou alors, c’est moi qui deviens paranoïaque!!

• Autre : ...Euh je me suis un peu laissée emporter par mon histoire au début, je m'en suis rendue compte et j'ai essayé de coupé tout ce que je voulais dire.. Du coup, la qualité décroit.. Finalement, j'espère que je ne vous causerai pas trop de problème avec ma fiche..! (:

Merci aussi pour le compliment!
Et si tu crois que personne n'abusera de leur compétence, alors c'est parfait pour moi! C'est vrai, j'avais pas pris en compte que vous pourriez intervenir si c'est trop poussé.. Ce que je suis bête!! :D

Meeerci beaucoup!! :DD